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Cosmétiques biologiques vs cosmétiques naturels

Cosmétiques biologiques vs cosmétiques naturels

Les rayons des magasins regorgent de pots étiquetés « naturel », « éco », « bio » et « clean ». Le marketing promet à votre peau la « pureté de la nature », mais en réalité, les ingrédients diffèrent souvent peu, voire pas du tout, de ce à quoi vous vous attendez. Si vous choisissez vos soins de la peau de manière responsable, il est important de comprendre la véritable différence entre les cosmétiques biologiques et les cosmétiques simplement « naturels », et de distinguer ceux qui ne sont justifiés que par l'emballage.

Que signifie réellement « cosmétiques naturels » ?

Le terme « cosmétiques naturels » ne fait l’objet d’aucune définition uniforme et juridiquement contraignante dans de nombreux pays. De ce fait, un fabricant peut utiliser le mot « naturel » sur un emballage même si le produit ne contient qu’un faible pourcentage d’ingrédients d’origine végétale. Contrairement à la certification biologique, il manque souvent d’exigences strictes concernant la provenance des matières premières, les méthodes de fabrication et la proportion de composants synthétiques.

En pratique, une formule « naturelle » peut contenir des huiles essentielles, des extraits de plantes ou des ingrédients fermentés, tout en incluant des conservateurs, des stabilisants ou des parfums de synthèse. Pour les consommateurs, cela crée une illusion de sécurité et de respect de l’environnement, alors que la composition réelle exige un examen attentif de la liste INCI. C’est pourquoi, ces dernières années, les organismes de réglementation et les associations de consommateurs se sont de plus en plus intéressés à la transparence de l’étiquetage.

La technologie blockchain, déjà largement utilisée dans les casinos en ligne avec retrait immédiat, décrite sur eurekare.eu, des fonds, contribue également à cet effort en permettant de tracer l'origine des matières premières. Cependant, toutes les marques de cosmétiques ne peuvent pas se permettre de telles innovations. Vous pouvez déjà tester son fonctionnement sur les produits Clarins, Purearth, Aveda, Joone, ainsi que chez des détaillants tels que Cult Beauty et Naturisimo.

Il est intéressant de constater une situation similaire dans d’autres secteurs numériques où le discours marketing ne reflète pas toujours la réalité du produit, comme par exemple dans le divertissement et les, où il est également impératif de se conformer aux conditions générales, aux licences et aux réglementations en vigueur. Dans les deux cas, la compétence clé consiste à lire les détails plutôt que de se fier aux gros mots figurant sur la couverture.

Cosmétiques bio : Des règles strictes et une certification rigoureuse

Les cosmétiques bio représentent un niveau de contrôle bien supérieur. Il ne s’agit pas de marketing, mais de normes de production : de la culture des matières premières à l’emballage. Pour être considéré comme bio, un produit doit satisfaire aux exigences d’une certification indépendante. Principales distinctions :

  • Les matières premières sont cultivées sans pesticides, OGM ni engrais synthétiques ;
  • Le silicone, l’huile minérale, le formaldéhyde et les colorants synthétiques sont interdits ;
  • Des exigences strictes s’appliquent à la transformation, aux emballages biodégradables et aux tests ;
  • Un pourcentage précis d’ingrédients biologiques (généralement 95 % pour les ingrédients d’origine végétale) est requis.

C’est pourquoi les cosmétiques bio ont souvent une durée de conservation plus courte et une texture moins brillante : il ne s’agit pas d’un défaut, mais de la conséquence d’une formule authentique.

Où commence l'écoblanchiment ?

L'écoblanchiment consiste pour une marque à utiliser un discours environnemental sans preuves concrètes. Cela peut paraître convaincant, mais cela ne fait appel qu'aux émotions. Soyez attentif aux signes avant-coureurs :

  • l'emballage regorge de termes comme « éco », « pur » et « vert », mais sans aucune certification ;
  • la mise en avant d'un ingrédient « tendance » (aloe vera, huile d'argan), alors que sa base est synthétique ;
  • des formulations vagues comme « inspiré par la nature » ;
  • l'absence d'une liste complète des ingrédients ou la présence d'un INCI petit et difficile à lire.

Si la marque est véritablement biologique, elle ne cache pas ses normes : les certifications sont généralement affichées en évidence et facilement vérifiables.

Comment choisir consciemment sans se ruiner ?

Choisissez vos cosmétiques comme vous le feriez pour vos soins de la peau : sans précipitation ni achat impulsif. Vérifiez les certifications (COSMOS, Ecocert, Soil Association) et étudiez les 5 à 7 premiers ingrédients – ce sont eux qui définissent le produit. Comparez les textures, les parfums et les réactions cutanées, et ne vous fiez pas seulement aux promesses.

Tous les cosmétiques naturels ne sont pas mauvais, et tous les cosmétiques bio ne vous conviennent pas. Mais comprendre ces termes vous évitera les déceptions et les dépenses inutiles. En sachant ce que vous achetez, votre choix devient serein et rationnel, sans illusions ni slogans marketing.